Un client du cabinet dit toujours : « le diable se niche dans les détails ». Certes il travail au poil près. Il est pourtant évident qu’il a tout à fait raison ! Combien de mois avons-nous passé à chercher l’origine de cette sournoise fuite d’eau ? Je ne saurais le dire, mais ce fût plus que long. Elle a hanté des heures de voitures, des heures de discussions, d’hypthèses les plus folles voire les plus fantaisistes… Soixante quinze mètres carrés de dalle béton bien épaisse, une couche d’enrobé bien posé, une refonte des évacuations, un nettoyage complet des canalisations, des testes aux colorants… Rien n’y faisait ! Le temps s’écoule et la fuite dégoûte… Constat toujours flagrant : dès qu’il pleut ; dans les deux jours l’eau ruisselle dans la partie inférieure. Le supplice du goûte à goûte. A devenir fou ! En regardant de plus près le ciment de jointage périphérique du regard, j’ai constaté quelques petites fissures, sommes toutes classiques pour ce type de ciment, a priori, certainement, très supperficielles. J’ai alors eu l’idée de déposer dessus un peu d’eau qui a tout de suite pénétré. Puis un peu plus, et elle suivait toujours la faille des petites fissures. J’ai fabriqué un petit barrage (il est toujours plaisant de retomber en enfance) pour accentuer le débit, puis nous avons attendu. Et, la gravité, qui ne déçoit jamais, ne nous a pas trahit ! Les premières goûtes sont tombées. Et, là, pour la premiére fois ; ce fût une oasis de joie : eurêka ! Le diable se niche bien dans les détailles.
Je vous laisse voir les photos du sinistre de la fuite pas cool…
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