Run away train…

De fil en aiguille, je me demande qui a inventé cette maudite caténaire ? Celle qui rompt sans prévenir, qui s’effile manifestement imperceptiblement, et qui bloque la voie, nous laissant sans voix dans un train démuni de toute alimentation électrique. Emmitouflé dans son manteau, suspendu à l’autonomie de la batterie du MacBook Pro (merci Monsieur Apple de nous procurer du très bon matériel robuste, fiable et peu gourmand en énergie…), il ne reste plus qu’à prendre son froid en patience et travailler un peu, beaucoup, pour tuer le temps, et d’y insérer un petit blog qui fait du bien. Certes ce ne sera pas aussi long que les 12 heures du train de retour de Londres, mais là nous avions du courant. Du coup cette fois : rien ; pas même un café chaud, normal pas de courant : plus rien ne fonctionne. Et vous pouvez toujours courir pour trouver un sportif et/ou un écolo rompu aux belles idées pour aller pédaler et nous fournir du courant « naturel » ; non personne à l’horizon. Tous des lâches nos amis du muscle et du bio. Donc pas moyen de constituer un Groupe Electrogène pour palier la caténaire. On attend, on attend, on attend… J’attend enjoué par la Rapsodie Hongroise N°6 de Liszt. Est-ce le froid, est-ce l’Ouragan Sandy, est-ce le déficit d’entretien… ? On ne sait pas, on ne sait plus… Nous attendons juste que le train reprenne sa route, et qu’avec les conséquences de la régulation nous finissions par arriver à destination : gare de Lyon, pieds réchaffés.